La maladie peut se manifester par des symptômes généraux, tels que de la fatigue, une perte d’appétit, des maux de tête et douleurs articulaires ainsi que de la fièvre. Le signe caractéristique est un gonflement douloureux et inflammatoire des glandes parotides. Celui-ci peut survenir d’un seul ou des deux côtés et dure la plupart du temps environ trois à huit jours. Les glandes salivaires situées dans la mâchoire inférieure ou sous la langue ainsi que les ganglions lymphatiques situés à proximité peuvent également gonfler.
Au minimum un tiers des infections ne provoquent aucune douleur ou seulement des douleurs minimes. Les enfants de moins de cinq ans principalement présentent souvent uniquement des symptômes similaires à un rhume. C’est pourquoi les oreillons restent non détectés dans de nombreux cas.
Le risque de développer des complications ou des séquelles augmente avec l’âge. Jusqu’à 10 % des malades développent une méningite, pouvant se signaler par de forts maux de tête, des raideurs dans la nuque et des vomissements. Plus rare, l’encéphalite peut quant à elle entraîner des dommages irréversibles tels que des paralysies et s’avérer mortelle. Dans un cas sur 20 000, la maladie peut provoquer des lésions auditives ou une surdité permanentes. Jusqu’à un tiers des hommes atteints des oreillons après la puberté peuvent souffrir d’une inflammation des testicules. Se déclarant par une nouvelle poussée de fièvre accompagnée de gonflements importants et d’une hypersensibilité à la pression d’un ou des deux testicules, elle peut provoquer une baisse de la fertilité voire, dans de rares cas, la stérilité. Chez les femmes, une inflammation des glandes mammaires ou des ovaires est possible. Une inflammation du pancréas est une autre complication parfois observée.
